Institut Don Bosco

Coronavirus, de l’inconfort aux opportunités

Voilà déjà plus d’un mois que la cloche sonne sans que les rangs de l’institut Don Bosco se forment. Les rues de Bruxelles sont désertes, et l’école est vide. L’arrivée de cette pandémie a plongé nos quotidiens si bien réglés dans l’instabilité. Nous devons à présent construire chaque jour sans pouvoir prévoir le lendemain. Mais il y a une certitude, les élèves reprendront le chemin des classes tôt ou tard. L’école et le rythme qu’elle façonne fait partie de nos vies de tous les jours, elle crée du lien social, elle éduque et instruit. Il ne faut pas briser ce lien essentiel, il est important pour la vie future de l’étudiant et son implication comme citoyen. L’économie reprend, et l’Institut va, petit à petit, retrouver ses élèves.

 

Un projet numérique

Cette crise aura changé beaucoup de choses dans nos pratiques du quotidien, et notamment notre manière d’enseigner. Notre façon de donner cours a été repensée et cela a donné naissance à de nouveaux outils d’apprentissage. Ainsi, aujourd’hui nous voyons des professeurs transformer leurs cours en classes virtuelles, contacter leurs élèves au travers de vidéoconférences, etc.

Bien évidemment, nous n’avions pas prévu l’arrivée de cette pandémie, mais l’idée d’adapter les cours aux outils numériques avait déjà germé. Cet événement a en réalité permis de donner une impulsion supplémentaire à notre projet. En effet, depuis septembre tous les élèves de 4e année sont équipés d’un Chromebook, un ordinateur portable qui propose des applications destinées principalement à l’apprentissage. Nos professeurs ont été formés pour gérer ce nouvel outil. Cette présence virtuelle a donc réussi, temporairement, à maintenir un lien entre les étudiants et l’école alors que nos locaux restaient fermés. L’Institut Don Bosco avait été le premier à mettre en œuvre la proposition de « rentrée numérique » de l’ASBL Educit et nous ne l’avons jamais regretté.

Notons donc que les changements peuvent naturellement créer de l’inconfort, mais des éléments positifs peuvent en être tirés. Et c’est sur cela que nous voulons nous concentrer, afin d’aller de l’avant et d’apporter de nouvelles perspectives d’apprentissage pour nos jeunes de l’enseignement secondaire technique. Il est aujourd’hui donné aux élèves la possibilité de se réapproprier cette situation, d’y réfléchir et de penser à des moyens d’action, et d’en faire quelque chose de meilleur. Cela est en accord avec notre philosophie qui est entre autres, de fournir des clés aux élèves afin qu’ils puissent les utiliser de manière autonome.